C’est dans un ambiance plutôt tendue que la fort
délégation japonaise composée de représentants d’associations de femmes, d’intellectuels
et d’amis du japon que s’est ouverte la session portant sur la problématique des
« Femmes de réconfort ou Comfort Women». Un problème exploitation des femmes coréennes a des fins
sexuelles durant la deuxième guerre mondiale par l’armée japonaise qui oppose
aujourd'hui la Corée du sud au Japon.
Tour a tour, les orateurs, ont exprimé leur vive condamnation
devant ce qu’ils désignent comme étant « une campagne internationale de
diffamation » qui porterait atteinte a la femme, l’armée et a la nation
japonaise toute entière. Parmi les exemples cités, on peut noter la résolution
passée par le parlement canadien en 2007 contre l’armée japonaise en relation
avec l’esclave sexuelle. L’introduction en 2013, dans certains manuels scolaire
au Canada des actes de violence commis par l’armée japonaise. Enfin, la
construction par des militants activistes à Séoul, au Canada et aux Etats-Unis de
monuments a l’honneur des femmes coréennes victimes de la guerre contre le
japon.
Si le japon a depuis exprimé ses regrets par l’intermédiaire
de son Premier Ministre Mr Shinzo Abe pour les faits occasionnés a la Corée
durant la guerre et payée la somme de 8.3 million de dollars de réparations. Et
que les deux parties ont convenu de ne pas critiquer les uns les autres sur
cette question dans la communauté internationale. Qu’est-ce qui peut bien
justifier cette attaque contre le japon?
Comme certains intervenants l’on si bien rappelé, le
japon n’est pas le seul pays qui en temps de guerre comme en temps de paix s’est
vue commettre des actes répréhensibles sur les femmes et les enfants. Récemment,
des témoignages de violes contre des mineures (filles et garçons) en Centre
Afrique ont été portés à l’attention du publique. Ses actes ont été commis par
certains casques bleus des Nations-Unies, ceux-là même qui ont pour mission
d’assurer la paix. Pourquoi ne sont-ils pas persécutés soit par les
Nations-Unies soit par leur pays respectifs ou simplement par le pays dans
lequel ses actions ont eu lieu ? Mais comme De Louis Dumur disait, je
cite : « Une injustice dont nous profitons s'appelle la chance ; une
injustice dont un autre profite s'appelle un scandale. »
Pour en savoir plus sur l’origine de la controverse vous
pouvez visiter les liens ci-dessous:
- «Femmes de réconfort», genèse d’un crime
- À propos de l’affaire des « femmes de réconfort » de l’armée japonaise. La cinéaste Byun Young-Joo s’entretient avec Hélène Cixous
- A Séoul, les « femmes de réconfort » perdent leur statue.
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